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BIO OU PAS BIO ?
Sur www.aroma-horse.com prochainement www.celtic-garden.ch, mon idée était au départ de promouvoir uniquement des produits issus de l'agriculture biologique car je préfère donner de l'argent à des producteurs respectueux de l'environnement, cette caractéristique étant pour moi révélatrice d'une certaine qualité humaine. Sans compter que si l'on pouvait attendre un peu avant de bousiller totalement notre environnement, cela m'arrangerait...
Je ne renonce pas, mais cela devient compliqué et coûteux, et pas forcément très crédible quand on sait que la réglementation tolère 5 % d’éléments non-bio dans un « produit bio » !!! ( et cela va s’empirer avec les normes européennes ….)C’est quand même un peu n’importe quoi !!! Au vu de l’engouement des grands groupes agro-alimentaires pour cette filière (il vaudrait mieux dire ce filon…) je crains que les choses n’aillent pas en s’améliorant au niveau de la qualité. je vends donc maintenant des produits non-bio mais dont la provenance est trié sur le volet... et si je pêche c'est par excès d'informations…
L'origine biologique d'une huile essentielle ou végétale, ou d’une plante n'est pas forcément un gage de qualité exceptionnelle. En effet, même si la culture est conduite sans apport d'engrais ou de pesticides (ce qui n'est même pas toujours le cas, puisque certains produits sont autorisés dans le cahier des charges bio.), cela ne garantit pas la qualité des soins apportés aux plantes durant la culture et la récolte, ou encore durant le séchage ou le stockage, pas plus que la qualité de la distillation. Par contre, c'est un geste que l'on fait, ou pas, pour l'environnement.
Les plantes fournissant les meilleures huiles essentielles sont issues de cueillettes dites: sauvages. Elles ont poussées - et luttées - dans leur environnement naturel, sans aide extérieure. Elles sont plus fortes et résistantes que des plantes entretenues et fournissent le plus souvent des huiles de haute qualité. Ceci est indépendant du fait que le producteur (le cueilleur, en fait) fasse ou non certifier sa récolte comme issue de l'agriculture biologique.
Les plantes issues de culture conventionnelle... Il est clair qu'un producteur souhaitant écouler une production d'huile essentielle auprès d'un laboratoire doit traiter ses cultures avec respect: l'utilisation massive de pesticides et d'engrais de synthèse serait forcément révélée par les analyses, et le lot serait refusé (au moins pour l'appellation : huile essentielle pure). On peut donc conclure que la culture dite conventionnelle concernant les huiles essentielles est, pour le moins, raisonnée et presque forcément bio. De plus la certification agriculture biologique coûte cher, et est parfois un véritable casse-tête à obtenir. De nombreux agriculteurs se passent de la certification mais produisent tout de même en VRAI bio... Tout cela pour dire que les huiles issues de cultures conventionnelles ou de cueillettes sauvages sont, a priori, de qualité supérieure que les huiles issues de culture dite « biologique », ce qui est attesté par les labos où elles sont contrôlées.
Ce qui fait la différence en terme de qualité: le savoir-faire, d'un bout à l'autre de la production, et ... la sélection des produits, ce que j'essaie de faire correctement, avec l'aide de fournisseurs passionnés par leur travail et consciencieux... et je préfère de loin un producteur de brousse utilisant l’eau de sa source et le bois de sa forêt pour distiller, qu’une usine qui utilise l’eau de javel du robinet et le pétrole irakien (entre autre…)
Sur les étiquettes et dans les descriptifs vous trouverez toutes les informations légales et utiles pour une utilisation correcte: dénomination botanique précise, chémotype particulier s'il y a lieu, organe producteur, provenance, n° de lot et date limite d'utilisation (DLU: sur les flacons uniquement).
Les huiles essentielles ont toutes été obtenues par distillation douce ET LENTE à la vapeur d'eau, et pas par solvant.
Les huiles végétales sont toutes obtenues par première pression à froid, et ne contiennent aucun colorant ou conservateur.
Les eaux florales que je propose sont de vrais hydrolats, issus de la distillation des huiles essentielles.
J'apporte un soin particulier au choix des produits, que j'utilise par ailleurs pour mes chevaux, ma famille, mes amis et moi-même... Je suis exigeant, et le profit ne prime pas sur la qualité: il s'agit pour moi d'une passion, d’une question d'éthique et de savoir vivre, mais c'est aussi un moyen de pérenniser mon activité en ne décevant jamais mes clients.
Car en effet, toutes les huiles ne se valent pas...
L'élaboration d'essences de qualité suppose de nombreuses contraintes: les plantes doivent être cueillies à un moment précis, sur de courtes périodes, la distillation doit être pratiquée avec art et minutie afin de pouvoir recueillir une essence de qualité. L'origine d'une plante a aussi toute son importance: une même variété n'aura pas forcément les mêmes propriétés selon l'endroit où elle a été cultivée.
Je travaille avec des producteurs et laboratoires sérieux et partageant mon goût pour les produits naturels de qualité et...le travail bien fait.
Bien entendu, le savoir-faire et la qualité ont un coût... Les produits de qualité n'ont jamais été donnés, ce qui est logique... Mais si je n'économise pas sur la qualité, j'ai en revanche très peu de charges fixes ( vente par Internet uniquement, pas de boutique...), ce qui me permet d'avoir une politique de prix plus que raisonnable sur la plupart des références que je propose.
Alors Bio ou pas bio ? A vous de juger !
Et merci pour votre confiance.
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