mercredi 7 octobre 2009

MEDECINE DOUCE POUR ANES ET CHEVAUX


Polka lors d'un stage de réflexologie.
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La phytothérapie.
OBSERVATION DES CHEVAUX SAUVAGES
L’observation de hardes de chevaux sauvages permet de savoir à quel point les chevaux sont des herboristes nés. Des tables de pierre gravée datant de plus de cinq milles ans mentionnent des formules à base de plantes. L’herboristerie est à l’origine de toutes les pharmacopées actuelles.
PUISSANCE ET DOUCEUR
L’avantage des plantes sur d’autres modes de traitement, est qu’elles agissent puissamment en profondeur, de façon progressive. Absorbées lentement par l’organisme, elles laissent au corps le temps de s’adapter et de s’équilibrer. Les effets bénéfiques et significatifs apparaissent en général une dizaine de jours après le début d’une cure, une autre dizaine de jours plus tard le cheval lui-même d’instinct boude un peu sa ration de plantes, c’est le signe qu’il est temps de cesser la cure. J’observe le comportement de mes chevaux vivant en liberté à six cent mètres d’altitude dans des prés sauvages et non traités. Ils organisent eux même leur propre thérapie par les plantes (parfois « toxiques ») en fonction de leur état. Au fil de l’année, se succèdent les cures de chardon, pissenlit, ortie, gaillet, plantain, consoude, aubépine, écorces diverses, houblon, ronce, bourrache etc. Je suis chaque fois étonné de constater que ces frénésies gourmandes pour une variété, durent de sept à vingt et un jours à des moments précis du cycle lunaire. Les chevaux sont d’imminents spécialistes en phytothérapie, les peuples cavaliers qui les observent et les imitent depuis cinq milles ans, l’ont bien compris.
UNE MEDECINE PREVENTIVE ET CURATIVE
L’habitude est d’attendre l’apparition de la maladie pour la traiter. Dès lors on s’attache en général à en combattre les symptômes sans s’occuper de l’origine du mal et encore moins du rééquilibrage de l’organisme. La phytothérapie par son action douce et profonde, permet de ré harmoniser les fonctions vitales, de renforcer les défenses immunitaires, et ainsi de supprimer la plus part des causes pathologiques.
DES PRINCIPES MILLENAIRES, UNE METHODE NOVATRICE
La méthode exposée au fil de ces articles, permet d’agir de façon préventive pour avoir des chevaux (ou des cavaliers) sains dans un corps sain ; d’autre part lors de l’approche curative je présenterais des formules visant à vaincre la maladie tout en renforçant l’organisme en général, mais surtout en rééquilibrant le ou les organes particulièrement lésés lors d’une affection. Cette notion trop souvent négligée est cause de rechute « inexplicable ». Chez le cheval, particulièrement sensible aux vertus des plantes, les résultats obtenus sont souvent qualifiés de miraculeux.
IMPORTANCE DE LA QUALITE DES PLANTES
Les plantes doivent provenir de préférence de cueillette sauvage ou de culture sans produits de synthèse, collectées à des périodes idéales de récolte, puis employées fraîches ou séchées naturellement. Les macérations, extrait par pression à froid, ou distillation (huile essentielle) ont des propriétés beaucoup plus puissantes, des effets plus rapides, mais doivent être manipulées avec prudence et discernement par des personnes expérimentées. Il est souhaitable de se constituer une petite trousse d’urgence simple d’emploi mais redoutable d’efficacité.
DOSAGE
En règle générale, pour un cheval de taille moyenne, trois ou quatre poignées d’herbes séchées deux fois par jours (soit cinquante et quatre vingt grammes) pendant environ vingt et un jours suffisent à venir à bout de la plus part des problèmes.


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