dimanche 20 décembre 2009

Chemins de vie et de mort

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Aujourd'hui, tous les laboratoires spatiaux nous ont confirmé ce que nous connaissions déjà, à savoir que le soleil, qui est le magnétisme à l'état pur projette des vents solaires.
C'est une chose qui était déjà connue du temps de Galilée par l'observation des queues de comètes, toujours orientées à l'opposé du soleil. Notre terre se déplace dans le vent solaire en tournant sur elle-même. Mais elle tourne aussi, comme d'ailleurs, tout le système solaire avec ses planètes et ses galaxies, selon une loi Universelle, sous la forme de spirales, exactement comme un tire-bouchon. C'est une loi générale de circulation des énergies.
Et tout le système solaire se meut selon une équipotentielle, c'est-à-dire, une ligne de charge égale.
Chaque enroulement de cette spirale cosmique n'est pas sans créer d'importants et complexes effets électromagnétiques, avec des champs et des courants induits réciproques.
« Les effets électromagnétiques sont donc indéniables et ils sont universels. On comprend ainsi qu'en raison de ces effets combinés, les diverses planètes et leurs satellites ne soient pas sans conséquences électromagnétiques sur le régime des radiations et ondes atteignant la terre.
« L'Astrologie a donc des bases électromagnétiques. Mais l'interprétation de leurs influences est une tout autre question »
La très haute atmosphère, quant à elle (sans rentrer dans le détail des différentes couches qui la composent), est en correspondance directe avec le cosmos, et elle est complètement ionisée.
Un ion, rappelons-le, est une particule porteuse d'électricité soit de signe positif, soit de signe négatif. Or, la haute atmosphère est chargée d'électricité positive et la surface de la terre est chargée d'électricité négative. L'air est donc ionisé avec des charges de signes positifs et négatifs. La terre se comporte comme un immense condensateur, dont le cosmos est le pôle positif. Et sans arrêt, la terre se décharge vis-à-vis du cosmos.
L'exemple parfait est celui de la foudre. On sait aujourd'hui que la foudre part du sol. Certes, les décharges constantes de la terre sont invisibles, mais elles créent un tube d'air ionisé, dans lequel vont s'emmancher à la suite, les décharges électriques, et quand l'ensemble arrive à la surface du sol, il y a l'explosion, l'éclair et la foudre. C'est à ce moment seulement qu'il est possible de la voir.
Quand il y a un point à foudre, il se produit une décharge minimum de 800 000 volts, mais avec un ampérage très faible.
Il y a environ, chaque seconde, sur l'ensemble du globe terrestre au moins 5 000 éclairs, dont seulement 20 à 30 viennent toucher la surface du sol.
Ce système-là, s'appelle un condensateur à fuite, qui sans arrêt se charge et se décharge. La valeur du condensateur terrestre est extrêmement faible (0,706 microfarad). Par mètre d'altitude, nous avons un gradient de potentiel de l'ordre de 100 à 130 volts par mètre. L'ampérage du globe terrestre a pu être ainsi mesuré à environ 15 ampères. L'ampérage de la France serait quant à lui de 1,5 ampère.
Ce qui explique que l'homme est en permanence parcouru par un courant qui a une différence de potentiel de 170 à 220 volts. Ce gradient électrique qui le traverse des pieds jusqu'à la tête, devient sensiblement nul quand l'homme est au repos, en position couchée, où il peut alors se décharger.


Mais tout ce qui vit dans la nature, du brin d'herbe à l'arbre, se comporte comme une antenne et subit cette loi.
Comme la terre est polarisée, avec des charges négatives en surface mais positives en profondeur, cette différence de gradient de potentiel explique entre autre, pourquoi la molécule d'eau contenue dans la sève, peut monter au sommet d'un Séquoia Gigantea de plus de 150 m de haut.
Les charges positives, plus lourdes, s'orientent vers le bas, tandis que plus légères, les charges négatives, montent.
Si dans un champ de cette nature, se place un conducteur rectiligne isolé, les lignes de forces vont converger à la partie supérieure négative et diverger à la partie inférieure positive.
Tout conducteur pointu, peut activer ce champ électrique, un brin d'herbe, un arbre ou le clocher d'une église.
Mais en application de la loi de l'électromagnétisme de Maxwell (1831-1879), selon laquelle « à la perpendiculaire d'un courant électrique apparaît un champ électromagnétique et à la verticale des deux, un rayonnement », on ne peut donc pas toujours raisonner en terme d'électricité.
La terre puisant son énergie dans le vent solaire, nous allons forcément retrouver ce magnétisme à l'état brut, sur notre planète, ce que nous avons l'habitude de mesurer avec notre bonne vieille boussole.
Mais en fait, elle n'indique que le magnétisme horizontal de la terre. Il en existe un autre, vertical, de polarité positive. Et c'est celui-là qui a été utilisé par les bâtisseurs d'églises.
Nous avons, dans le sol, un magnétisme positif et dans l'air des charges négatives qui tournent sans cesse autour du bâtiment, et entre les deux, un tube de liaison sous la forme d'un clocher qui fait antenne. Il se crée entre les deux une différence importante de potentiel qui induit un magnétisme important (ce que nous apprend la loi de Maxwell).
Le moine constructeur a donc équilibré l'ensemble : il est allé chercher le magnétisme de la terre, en creusant un puits, qui généralement se trouve sous l'autel. C'est le fameux puits dolménique, dont je reparlerais.
L'église va donc devenir la partie fixe, c'est-à-dire le stator d'un gigantesque moteur magnétique, qui puise son énergie dans les entrailles de la terre et dans la puissance du cosmos.
Mais il n'y a pas de moteur magnétique sans partie mobile, le rotor, c'est pourquoi c'est à nous, croyants, de tourner dans l'église pour nous alimenter en énergie.
C'est l'origine de ce qui deviendra plus tard le chemin de croix ou de certains circuits déambulatoires autour de l'édifice, qui puisent la même énergie que les anciens dégageaient par des pratiques apparemment anodines, comme la ronde ou le rondeau autour d'un menhir.
Chez les Bouddhistes, l'usage est de tourner autour du temple avant d'y pénétrer. Et toujours un nombre impair de fois, qui est décidé par le pèlerin lui-même.
La démarche s'effectue toujours dans le sens des aiguilles d'une montre, sauf s'il a été décidé d'honorer la Déesse Terre.
Certaines églises, dont le message est particulier, comme Châtel-Montagne (vers Lapalisse 03) obligent à ce cheminement extérieur avant de pénétrer dans l'enceinte sacrée.
Il existe de nombreuses manière d'aborder une église. Bien souvent nous y allons avec l'intention de demander pour les autres ou pour nous-mêmes, car nous sommes loin de nous être dégagés de l'empreinte de notre ego. Mais nous avons oublié qu'il nous était possible, et même qu'il était de notre devoir de recevoir.
L'homme est un émetteur et un récepteur, mais pas les deux en même temps.
Quand nous émettons, dans une prière par exemple, il vaut mieux le faire en état de force. Plus nous serons forts, plus nous pourrons mettre d'énergie dans notre prière. C'est pourquoi la première fonction de l'église va être de nous régénérer, afin que plus forts, nous soyons plus efficaces.


Il y avait une habitude chez les Compagnons du Devoir, qui consistait, après la longue marche d'une journée, d'aller dans une église, « faire le labyrinthe », c'est-à-dire tourner dans l'église pour se régénérer, et oublier toutes les fatigues de la journée. Il existe deux chemins dans l'église et trois manières de les parcourir. Le premier est un parcours de régénération et de guérison, le second une voie d'ouverture spirituelle.
Et il y a trois manières de les parcourir selon que l'on soit prêtre, pèlerin ou initié.
Le prêtre suit toujours le chemin de vie ou le chemin de mort. Mais il ne faut pas entendre le mot mort, dans le sens où nous l'entendons habituellement, mais plutôt dans le sens Celte, qui partageait l'année en deux périodes, la période de vie et la période de nuit. Nous allons retrouver cette correspondance dans le Tao où tout, dans la nature et dans l'homme se transforme et passe par différents états. Cette même alternance est le propre de l'homme qui doit constamment s'équilibrer par rapport à la double nature, et la double fonction des deux parties de son cerveau.
Chaque fois qu'un prêtre entre dans une église et qu'il arrive à l'autel il tourne d'abord dans le sens des aiguilles d'une montre, puis dans le sens inverse. En faisant cela, il passe du monde terrestre au monde spirituel, car tout ce qui est terrestre tourne dans le sens des aiguilles d'une montre (évolution) et tout ce qui est divin tourne dans le sens inverse (involution), et l'autel est le point d'équilibre entre ces deux mondes où se passe la conversion.
Le sens involutif, c'est le chemin de mort, parce que c'est le sens du soleil, qui se lève tous les matins mais qui meurt tous les soirs pour renaître.
C'est le chemin de mort parce que c'est le symbole de la vie qui meurt dans le temps et qui doit renaître chaque jour.


C'est, dans d'autres traditions, le cycle perpétuel des réincarnations que l'homme doit suivre pour arriver à sa libération.
Pour le chrétien, c'est la résurrection perpétuelle. Le sens évolutif, au contraire, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, indique le chemin de la vie spirituelle qui ne meurt jamais. C'est pourquoi le prêtre tourne d'abord dans un sens, puis après dans l'autre. Car il est le symbole du pèlerin qui devra mourir à lui-même pour renaître à la vie supérieure, que confère la vie éternelle de l'esprit. S'il ne meurt pas à lui-même, à son état d'imperfection, il s'interdit tout progrès initiatique. Entre ces deux démarches se trouve le point de conversion.
Et au point de conversion, se produit un changement complet de perspective.


On nous a appris que la perspective, c'est la vision du monde, à partir d'un point, sur une ligne imaginaire de l'infini à partir de laquelle tout converge. En fait, cette vision-là de la perspective est une vision de borgne. Or l'homme a deux yeux !
Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut se rendre dans le fond de l'église, dans la partie la plus basse, au milieu de l'allée centrale. Laissez-vous pénétrer par l'atmosphère de l'église, dans la mesure du possible, essayez de débloquer votre mental, puis, quand vos yeux se seront habitués à l'obscurité, regardez devant vous. Vous allez voir que votre regard est attiré par un point au fond du chœur, qui focalise entièrement votre attention, un point vers lequel vous avez l'impression que toutes les lignes convergent. Lentement, marchez vers lui.
Les premiers pas que vous allez faire, vous obligent à marcher sur l'eau, comme le Christ, en traversant le Jourdain. Tout au long de votre progression, les chapiteaux rythment votre marche délivrant leurs symboles que votre inconscient reçoit. Puis vous arriverez à l'endroit où il y a deux demi-colonnes qui montent jusqu'en haut, plaquées sur les autres. Elles symbolisent les deux piliers du temple de Jérusalem. Quand vous arriverez là les choses ont tendance à se modifier : quelque chose se passe. Vous commencez à avoir une vision un peu plus large des choses. C'est à cet endroit là que se trouve le deuxième courant d'eau qu'il faut traverser, et c'est exactement e point d'entrée dans le fameux carré terrestre.
Arrivé au milieu de l'abside, qui est le lieu clef, tout bascule. Et il  se passe  une conversion totale. Il n'y a plus de lignes Qui vous attirent, mais vous devenez le point central des énergies, t c'est toutes les lignes de l'édifice qui entrent en vous.
Si bien qu'à ce moment-là, l'infini n'est plus un point imaginaire, 'infini est en vous. 'est le Christ en croix, c'est l'image-même de l'infini. Et la conversion, c'est le moment où la mort n'existe plus, où passe la résurrection spirituelle. Alors seulement, vous pourrez partir dans l'autre sens dans les énergies de la vie.
Cette démarche est très importante, parce qu'elle permet de comprendre de prétendues incohérences dans la lecture des chapiteaux. En effet pendant la montée, tout s'explique parfaitement, puis, à partir d'un certain point, rien ne va plus. Tout cela parce que, arrivé au point de conversion, il faut repartir dans l'autre sens !
Le pèlerin, celui qui n'a pas encore fait l'expérience d'un changement spirituel et qui se trouve sur un plan inférieur de conscience va devoir entrer par la porte du fond.
A Orcival, tout lui est indiqué, il lui suffit de suivre le mode d'emploi. En entrant par la porte Saint-Jean, il est accueilli par l'aigle, l'oiseau qui lui montre le chemin de la lumière, par la Damona et par un chapiteau avec une chélidoine. C'est la plante qu'utilisent les hirondelles pour ouvrir les yeux de leurs petits ; au Moyen Age, elle avait même la propriété de ramener les mourants à la vie. C'est donc toute une symbolique d'ouverture à la lumière qui montre le chemin.
Il suit donc, d'ouest en est la spirale de mort, mais il est appelle à changer de vie. C'est ce qui lui est demandé chaque fois qu'il fait halte dans l'église, car ce n'est pas encore un homme nouveau, il n'a pas encore grandi en force, en sagesse, et en gloire. Seul le passage dans la crypte, où il sera reçu par la Vierge Noire, lui permettra d'effectuer son œuvre au noir, son passage des ténèbres vers la lumière. Et sa mort sera le ferment de sa renaissance.
L'initié, quant à lui, qui a déjà accédé au plan supramental, entre de plain-pied dans le lieu où tout bascule, car lui n'a plus ce chemin à faire, il est déjà un homme nouveau.
S'il est facile de trouver le point de conversion d'une église, trouver le circuit de régénération est un peu plus difficile, car chaque église est différente. Et on ne peut pas non plus se fier au chemin de croix, pour différentes raisons.
D'abord le chemin de croix est une invention tardive de l'histoire de l'église (XVe siècle). Il ne se pratiquait pas au Moyen Age, où le croyant s'investissait dans le pèlerinage. De plus, aujourd'hui, beaucoup d'églises avec les dernières réformes, ont inversé le sens dans lequel il fallait tourner dans l'église.
Pour le retrouver, il faut, soit avoir un peu de ressenti, soit pratiquer la radiesthésie ou la géobiologie, soit avoir une connaissance de la symbolique. Car les chapiteaux sont un véritable livre ouvert avec son mode d'emploi.
La progression dans l'église selon les énergies de vie et de mort, qui vont permettre la renaissance dans la lumière consciente, ne sont en fait que les sept plans par lequel l'homme doit passer pour atteindre la plénitude de la vie promise par le Christ.
Ces sept plans de l'existence manifestée constituent la structure symbolique de l'Arbre de Vie dans toutes les civilisations connues.
Immortelle croissance, il s'élève de la terre vers le ciel. Il rassemble en lui toute la diversité de l'humaine nature, l'intégrité de la manifestation divine dans le cosmos. Les sept Esprits de Dieu, les sept églises de l'Apocalypse de saint Jean qui sont les sept plans de l'Existence manifestée dans le monde.
C'est cet arbre de vie que l'on retrouve à l'intérieur de nous-mêmes à travers ces sept centres vitaux que sont les sept chakras. Car nous possédons au fond de nous, tous les degrés de la vie manifestée dans l'univers. Chaque religion, chaque tradition donne à ces plans des noms différents, mais leur réalité est toujours la même.
Ce sont le plan physique, vital (ou éthérique), mental (ou astral), affectif (ou mental dans une autre tradition, ce qui implique de ne pas se tromper), supramental (causal), spirituel (ou bouddhique chez les Théosophes), supraconscience ou divin (c'est le plan atmique des Théosophes).
Chacun de ces plans est animé et soutenu par une énergie qui lui est propre : le plan physique par l'énergie physique, le plan vital par l'énergie vitale, etc., et le plan spirituel par l'énergie spirituelle d'où elles découlent toutes. Plus l'élévation spirituelle de l'être va grandir, plus le niveau vibratoire sera élevé.
On peut en élevant consciemment les fréquences vibratoires d'un être humain, augmenter ses possibilités, et le faire passer, par exemple, du plan physique au plan supramental.
Cette technique était utilisée par les bâtisseurs pour passer d'un plan à un autre, afin de sortir de l'homme-animal, pour maîtriser son mental et avoir accès à une autre vision du monde, à une unification avec tout l'univers.
La progression consciente dans l'église, en suivant l'énergie des trois tables, permet d'arriver à la quatrième, c'est-à-dire à la naissance androgynique de l'homme manifesté.
Dans le rectangle, l'homme puise des énergies qui vont agir en premier lieu sur le plan physique. C'est l'entrée dans le monde de la matière, entièrement et passivement soumise à la loi transcendante matérialisée en elle ; puis dans le plan vital, au niveau de son corps éthérique et énergétique, qui régule sa vie biologique et libérer son énergie créatrice ; enfin c'est l'arrivée dans le monde mental, qui est l'ouverture sur les plans subtils.
La vie mentale est un état de conscience limité par la version mentale de l'existence divine. Il est dominé par les désirs et agité par les émotions, mais le principe de l'intelligence est en lui.
C'est le plan affectif qui va faire la jonction entre le rectangle de la matière et le carré terrestre, où il faudra incarner tous les principes de vie. C'est le passage de croire à savoir.
Car c'est là que se trouve le centre de l'intelligence objective, le centre de l'adoration et le principe de la perception intuitive qui conduit à la vision supramentale. Et parce qu'il est dans une phase d'incarnation, l'homme accède à la créativité, car le principe de la connaissance et de l'amour sont en lui.
Le plan supramental et le plan spirituel forment la branche horizontale du transept. C'est là que l'homme va avoir conscience du surnaturel. C'est la base du chemin de la connaissance, de l'homme nouveau, qui devient « comme naissant » et s'ouvre à l'intuition mystique.
C'est le plan spirituel qui fait passer l'homme nouveau de la terre au ciel. C'est le centre de la croix, la naissance de la vie spirituelle, régénératrice, qui enfante le moi individuel à la perfection de sa nature supra-consciente.
Seul, l'homme mort à lui-même, comme le Christ sur la Croix, peut accéder au centre du tabernacle où s'ouvre le Lotus aux mille pétales de la supraconscience, éternelle et infinie, silence de la béatitude dans l'authenticité parfaite de l'absolu.
Ces sept plans sont les sept faces de la Conscience unique incarnée dans l'Univers. Elles sont égales, inséparables et simultanées.
Elles constituent l'intégralité de la manifestation divine dans le cosmos. Tout ce qui est s'organise selon leurs correspondances. Dans la tradition chrétienne, ces sept plans se retrouvent dans l'Apocalypse de saint Jean, avec les sept églises de l'Apocalypse, symbolisées par les sept chandeliers d'or. L'apôtre préféré du Christ décrit un homme qui tient dans sa main sept étoiles, entouré de sept chandeliers d'or.
Ces chandeliers sont le symbole des sept églises et les étoiles représentent l'énergie angélique qui les anime.
La première église, celle du plan physique, c'est Éphèse (dont le nom grec signifie la base, le départ vers autre chose).
Chaque lettre aux sept églises se termine par la même citation.
A l'homme du plan physique il est dit : « Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Églises : au vainqueur, je ferai manger de l'arbre de vie placé dans le paradis de Dieu. »
La seconde église, c'est Smyrne en Ionie, le pays de la myrrhe, symbole des énergies spécifiquement vitales à la création.
La troisième église du plan mental c'est Pergame (la citadelle en grec), où se trouvait dans le passé une importante place forte. C'est la citadelle dans laquelle l'homme s'emprisonne lui-même, par son mental. Mais celui qui sera capable de s'en libérer recevra, selon la promesse même de l'Ange de l'Apocalypse
« un nom nouveau ».
Le plan affectif est attribué à l'église de Thyatire (le délire en grec). C'est la représentation de l'homme qui, pour le monde, semble devenir parfaitement fou, parce qu'il obéit à son intuition, à son cœur, plutôt qu'à sa raison. Il marche la tête en bas, par rapport au monde, mais celui-là recevra « le pouvoir sur les nations ».
L'ouverture du plan supramental est le rôle de l'église de Sardes, dont la ville nous a transmis la sardoine, cette pierre rouge avec des filets blancs, symbole pour les Grecs de la mort. C'est donc de la mort de l'ego qu'il s'agit, c'est mourir à soi-même pour arriver à un plan supérieur de conscience. C'est pourquoi, nous dit l'ange, ceux qui en seront dignes seront revêtus de blanc et leurs noms ne seront pas effacés du livre de la vie.


Pour comprendre cet enseignement symbolique, il faut voir maintenant ce que la géobiologie sacrée, nous révèle quant à la propagation des énergies dans l'église, le long des chemins de vie et de mort, afin de comprendre comment s'ouvrent progressivement les chakras de l'homme qui agit avec la démarche d'une conscience libre et ouverte.
Rappelons nous simplement que, dans le schéma de base d'une église, tout est pratique et fonctionnel : découpe de l'édifice en trois parties, selon le modèle du Temple de Salomon, non seulement sur le plan physique, mais aussi par l'utilisation des courants d'eaux ; équilibre entre les énergies telluriques et cosmiques par l'utilisation des trois tables ; bipolarité du bâtiment pour les hommes et les femmes. Et s'il y a des points de libération des énergies, on trouve également des zones neutres où s'exercent des microclimats.
L'église Notre-Dame-du-Port de Clermont-Ferrand est célèbre pour ses chapiteaux des vices et des vertus, très librement inspirés d'un poème allégorique du Vème  siècle. On s'aperçoit que chacun d'entre eux est polarisé, en positif ou en négatif. C'est ainsi que nous allons trouver :
— Le combat de Caritas et d'Avaritia : la charité et l'avarice, casquées et armées, s'affrontent dans un combat incertain, sous les yeux d'un troisième personnage, qui indique sur un livre : « le démon lutte contre les vertus ». (Polarité -).
— Le suicide par la colère, une femme à demie-nue et échevelée en signe d'infamie se transperce la poitrine avec un fer de lance. (Polarité -).
— Le triomphe de la largesse et la charité. (Polarité +).
— Stéphanus, offrant les chapiteaux de Notre-Dame-du-Port. (Polarité +).
— L'Annonce à Zacharie (Polarité + ).
— L'Annonciation (Polarité +).
— La Visitation (Polarité +).
— Le Songe de Joseph (Polarité +).
— Le Péché Originel (Polarité -).
— Le Jugement, qui va faire d'Adam l'homme du péché. (Polarité-).
— L'expulsion du jardin d'Eden. (Polarité -).
— La personnification du mal, présentée sous la forme d'un génie ailé. (Polarité-).
— L'Assomption. (Polarité +).
— La Jérusalem Céleste (Polarité +)
— Le Paradis retrouvé et la vision de l'arche d'alliance. (Polarité+ ).
— Le livre de Vie (Polarité +).


Par ces changements de polarité, l'ensemble, c'est-à-dire le chœur devient, une gigantesque zone neutre où toutes les énergies sont équilibrées. C'est-à-dire que le prêtre, qui se trouve au centre du cercle céleste, est ainsi isolé de toutes les influences extérieures des personnes qui se trouvent dans le déambulatoire.
Ainsi, dans l'église, tout correspond à une fonction. C'est pourquoi il ne faut pas se déplacer n'importe comment dans le sanctuaire. Indépendamment des circuits de vie et de mort et des problèmes liturgiques, nous allons essayer maintenant d'apporter une réponse énergétique.
Tout comme la pierre, l'homme a une polarité. Il est généralement polarisé de signe positif sur le devant du corps et de signe négatif dans le dos. Pour une femme, c'est l'inverse. Mais de toute façon, il faut savoir que pour tout le monde ces polarités s'inversent la nuit.
Quand nous circulons dans une église, qui est également polarisée, nous nous déplaçons par rapport à ces polarités. C'est pourquoi un circuit énergétique, quel qu'il soit et où qu'il soit doit toujours, à un moment du parcours, se croiser, faire une boucle.
Quand nous entrons dans l'église, lors du passage de la pierre de seuil, celle-ci prend notre empreinte magnétique et nous suit tout au long de notre chemin. Cela fait référence à la phrase dite à Moïse au sommet du Sinaï : « Enlève tes chaussures car cette terre est sacrée. »
C'est également pour cela qu'on doit se déchausser dans les mosquées, afin que la pierre puisse prendre l'empreinte magnétique de la personne.
Comme nous sommes polarisés, nous allons donc toujours présenter la même polarité avec notre corps. Et quand nous recroiserons notre chemin, nous allons mettre en présence deux polarités de même signe, celle que nous portons sur nous et celle que nous avons imprimée dans le chemin de l'église.
Ici, souvenons-nous de cette bonne vieille règle de physique : deux signes de même nature se repoussent tandis que deux signes de nature contraire s'attirent. Il va alors se produire une décharge énergétique, qui aura comme conséquence d'effacer notre empreinte magnétique de l'église, et de laisser le terrain propre de toute trace pour le pèlerin suivant.
Pour  comprendre comment se développent les énergies dans l'église, une étude radiesthésique est indispensable. Nous allons ensemble nous pencher sur deux cas, Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand et Thuret.
L'expertise de Notre-Dame-du-Port a été faite par Max Mandard en octobre 87. Elle porte sur les énergies telluriques, et cosmiques.
Que nous apprend le relevé tellurique (sur échelle Bovis).
Dès le franchissement de la pierre de seuil, nous trouvons une énergie de 7 500 à 7 800 unités dans le narthex. Arrivé au premier pilier, qui porte le livre fermé de la connaissance que nous devons acquérir, l'énergie a déjà augmenté. Elle monte de pilier en pilier, au fur et à mesure que nous allons progresser vers le chœur. 11 700 au second, 12 400 au troisième pour arriver à 14 000 à hauteur de la porte latérale sud, là où s'effectue la séparation entre la partie tellurique et cosmique de l'église. A l'arrivée de la travée de la nef, nous sommes à 16 500 pour arriver  à 18 300 au chancel. Le chœur lui vibre à 21 000 puis 26 000 unités.
Nous avons ainsi une progression rationnelle et progressive des énergies, depuis la partie la plus basse jusqu'à la partie la plus haute (fig. 15). Dès le passage de la porte d'entrée nous récupérons de l'énergie, puisque les travaux de Bovis et Simonéton ont démontré que la vibration du corps humain en bonne santé se situe à 6 500 unités.
L'énergie cosmique suit quant à elle, un cheminement inverse. On considère que l'étalon, c'est-à-dire le taux normal d'énergie cosmique mesurée en pleine nature est de 70 000 unités.
Or, que trouvons-nous dès l'entrée de l'église ? 20 000 unités, c'est-à-dire une énergie cosmique quasi inexistante ; mais nous constatons une progression rationnelle
de 10 000 en 10 000, une remontée d'énergie jusqu'à la porte sud.
Là, nous allons mesurer 75 000 unités, c'est-à-dire le taux normal d'énergie cosmique extérieur. C'est donc bien là que se trouve la découpe telluro-cosmique de l'église. C'est par là, qu'entre l'initié, celui qui a ouvert ses centres. Il va directement à l'essentiel. Parce qu'il a fait l'acte volontaire d'incarnation, il va entrer consciemment dans le carré terrestre, sans descendre dans les énergies de la matière. Arrivée au transept, l'énergie cosmique va commencer à s'amplifier : 80 000. Mais dès que nous allons entrer dans le saint des Saints, la poussée énergétique est considérable.
C'est littéralement une bascule dans le ciel avec 180 000 unités.
Max Mandard a eu l'idée de mesurer ces mêmes énergies, au solstice d'hiver le 21 décembre 1987. Là, on comprend l'importance de la dédicace d'une église, car la fête religieuse correspondante à la dédicace, nous indique en fait le jour où l'église est à son maximum d'intensité (fig. 16).







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On peut aussi s'apercevoir que la fonction de l'église est bien, comme nous l'avons annoncé, d'amplifier, de transmuter les énergies cosmiques.
Que se passe-t-il au solstice d'hiver à Notre-Dame-du-Port ?
Toutes les énergies telluriques comprises dans la partie basse de l'église ont augmenté, toute la partie basse vibre à 15 000. Au passage des deux colonnes du temple pour entrer dans le transept, on va retrouver une même énergie stabilisée (16 000) et dans le chœur on atteint 28 000. Mais dès que nous mesurons les énergies cosmiques, on va s'apercevoir que tout augmente dès le passage du Jourdain, 110 000 au lieu de 60 000, 220 000 à l'entrée du transept, au lieu de 80 000, et 240 000 dans le chœur au lieu de 180 000. C'est donc une progression considérable des énergies, c'est pourquoi il est important de connaître la dédicace de l'église ; on peut ainsi comprendre à quels moments les énergies seront les plus fortes.
Max Mandard a suivi l'évolution des énergies dans le temps. Il s'est aperçu que le 21 décembre, tous les phénomènes qui se passent dans l'église sont amplifiés, mais que ce paroxysme énergétique suit une courbe et finit par redescendre. Au 8 janvier, l'énergie tellurique était déjà redevenue normale alors que l'énergie cosmique, elle, redescendait plus lentement, puisqu'à cette date, il a encore été mesuré 140 000 unités.
C'est donc par l'étude radiesthésique ou géo biologique des piliers6 que l'on peut comprendre les progressions énergétiques qui tracent les chemins dans une église, mais il ne faut pas se focaliser sur un chemin de base, car chaque église est différente.
C'est ce que va nous apprendre le relevé géo biologique de Thuret à 25 km de chez moi (fig. 17).




 
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Sur le plan tellurique, on découvre dès la porte ouest franchie, à Thuret une énergie tellurique supérieure, en temps ordinaire, à celle de Notre-Dame-du-Port, puisque le premier pilier nous donne un relevé de 12 000 Bovis. La progression continue avec 14 000 au second pilier. Celui qui se trouve tout de suite après le deuxième courant d'eau et le point d'inversion des énergies telluriques, car l'énergie va commencer à baisser (12 000) pour n'être plus qu'à 7 000 au dernier pilier en face du chœur. Par contre les énergies telluriques sont très fortes.
A ces observations, il faut bien sûr, ajouter l'étude complète des émissions induites par les formes (Eifs), mais cela représente un travail de spécialiste, peu révélateur pour les personnes n'ayant aucune notion des « émissions induites par les formes ». Simplement, il faut savoir que Max Mandard a trouvé une progression logique des couleurs allant, pilier après pilier du jaune magnétique à l'entrée au noir magnétique dans le chœur, en passant par l'orange, le rouge, et l'infrarouge. Le chœur recèle aussi du Vert Magnétif négatif (V-m). De plus toute dynamisation spirituelle doit automatiquement amener les quatre verts dans le sanctuaire. dès le démarrage, 100 000 sur les deux piliers de la partie tellurique.
Après la porte d'entrée des initiés le troisième pilier bascule dans le cosmique avec une intensité hors du commun à 150 000 unités, ce qui explique que le dernier pilier ne soit plus mesurable, car nous nous trouvons en présence d'un vortex cosmique d'une intensité absolue.
Nous avons là une démarche inverse de Notre-Dame-du-Port. Dans le premier cas, les deux énergies progressent ensemble, avec un maximum de tellurique et de cosmique dans le chœur.
Dans l'autre cas, dès la découpe cosmo-tellurique de l'église, les énergies telluriques s'abaissent et les énergies cosmiques s'amplifient pour atteindre un point réellement non mesurable.
C'est pour cela que chaque église est différente dans sa propagation des énergies, et qu'il n'y a pas de recette applicable partout.
Il reste aux pèlerins que nous sommes à apprendre à faire vibrer notre corps pour nous mettre en résonance avec le ciel sur la terre. Cette énergie, il nous semblait important de voir s'il était possible de la matérialiser sous un aspect ou sous un autre.


Il faut pour cela employé la méthode de la spectrophotographie.
La spectrophotographie est aujourd'hui utilisée en médecine pour aider au diagnostic médical. Elle permet de faire le bilan énergétique d'un patient, mettant en évidence le terrain d'un malade. Elle indique ainsi, au moment de la prise de vue les traces de pathologie passées ou futures.
La spectrophotographie n'est pas une pratique vraiment nouvelle. Depuis les années 1880 et à la suite de Durville, des dizaines de savants européens, américains et des pays de l'est se sont intéressés à ce sujet. Parmi eux, d'Arsonval est un des plus notables. Mais ces recherches n'ont commencé à être reconnues qu'après les travaux du couple russe Kirlian en 1959.
Le principe est simple. Le corps est un émetteur naturel de photons, d'électrons et de particules quantiques. Il est alors soumis à un courant électromagnétique, émis par un spectrographe qui rend visible ses émissions. Ce rayonnement visible impressionne le papier photographique. Une fois développé, celui-ci donne l'image spectrographique des pieds et des mains du patient, dont l'interprétation permet de comprendre le terrain d'un malade.
Cette technique ne se substitue pas au diagnostic médical, mais c'est une aide pour le praticien à mieux juger l'état énergétique de ses malades, au niveau de l'équilibre des énergies qui sous-tendent le bon fonctionnement organique.
Grâce aux expérimentations de certains thérapeutes, comme Gilles Germain, j'ai pu vérifier que la présence de personnes sur certains hauts lieux, comme des églises notamment, amenait une modification de leur aspect énergétique.
En faisant de nombreux tests, non seulement sur les églises, mais sur tous les hauts lieux cosmo-telluriques, comme les mégalithes par exemple, il a pu mettre en évidence que ceux-ci libèrent une énergie qui peut modifier l'aspect énergétique d'un individu.
La technique utilisée peut être discutée. Le type d'appareil choisi pour ces expériences aussi. Ce n'est pas le propos, dans la mesure ou le spectrographe qui a servi à faire les photos, avant et après, reste le même, et qu'elles ont été faites toujours selon le même principe.
L'expérimentation a été faite dans l'église de Thuret, sur une vingtaine de cas. Une spectrophotographie a été faite sur chaque personne avant et après le cheminement de régénération dans l'église.





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La photo de référence du cas choisi (C fig. 18), laisse apparaître une énergie très chargée aux pieds, faible à la main gauche et à peu près normale à la main droite.
Cette énergie bioluminescente est très compacte, très noire, démontrant que l'information ne circule pas beaucoup au niveau des électrons et des photons. Elle indique également l'état de santé de la personne, mais ce n'est pas le but ici d'en faire le diagnostic.
Après le circuit dans l'église (C fig. 19), on découvre une importante modification énergétique. Les doigts qui n'existaient pas en haut à gauche sont apparus. Les photons sont notamment très visibles sous la forme d'aigrettes qui entourent l'énergie des pieds notamment. On peut donc dire que, globalement, et sans vouloir entrer dans une analyse détaillée des choses, le passage de cette personne dans une église romane a modifié son aspect énergétique.
Une vérification a été effectuée 48 heures après puis 4 jours plus tard. Car la circulation de l'énergie suit dans le corps une courbe sinusoïdale, avec forcément des pointes de charge très fortes, suivie d'une période de décrue pour se terminer par une phase de stabilisation. Sous l'effet de l'apport énergétique produit par l'église, le corps présente une réaction immédiate, qui peut se manifester par différents symptômes, recul, défense ou agressivité. Cette réaction ne peut pas toujours être bénéfique pour l'individu. Il faut donc vérifier après, comment les énergies ont travaillé dans le corps, quels méridiens ont été sensibilisés par cet afflux énergétique, et ce qu'il en reste. Toutes les expériences qui ont été faites montrent bien cet aspect sinusoïdal de propagation de l'énergie.
Quatre jours après, on peut se rendre compte (fig. 20), que la personne s'est globalement rééquilibrée et que l'ensemble des énergies est devenu plus harmonieux.
Il faut quand même noter que cette expérience ne réussit pas à tous les coups, on trouve environ une personne sur vingt, pour qui cela ne fonctionne pas. On s'aperçoit alors, que la cause en est le plus souvent un problème de non prise de conscience des choses, qui fait que la personne s'est fermée d'elle-même aux énergies qu'elle aurait dû recevoir.


C'est pourquoi, il apparaît de plus en plus important de commencer à travailler le plus rapidement possible sur nous-mêmes, pour pouvoir nous libérer du fardeau de notre mental et nous ouvrir au monde des énergies.




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